Terre, 200 000 ans pour tout foutre en l’air

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Il y a 200 000 ans…

Les copains,  Si tu as cinq minutes devant toi et que tu as le coeur ouvert à la vie, alors tu dois lire ce billet jusqu’au dernier point. Il parle d’amour, de partage et de conscience du monde qui nous entoure. Loin des paillettes et des fashionistas, il est primordial pour moi de te dire qu’il faut sans tarder prendre soin de la vie.

Depuis de longues années, rien ne va plus sur la planète. Guerres, catastrophes naturelles et nucléaires, réchauffement climatique, incendies et inondations sont le quotidien de l’Homme. Injustice ! penseras-tu. Mais qu’avons-nous fait pour en arriver là ?

Car il y a 200 000 ans, est apparue l’espèce humaine sur cette terre fertile. D’abord dans la découverte de son environnement et des choses qu’il proposait, elle n’a eu de cesse de chercher à améliorer son espace vital pour développer son confort. Jusque-là, rien de bien méchant. Gaïa, autrement dit la Terre, possédait tout ce qu’il fallait pour nourrir ses hôtes. Et c’est dans cet amour qu’elle a donné sans relâche tout ce qu’elle pouvait donner.

Oui, mais les années ont passé, les siècles, les millénaires. D’expériences en expériences, l’Homme a évolué, approfondissant sa réflexion, et mettant en pratique des actions de plus en plus pointues. C’est ainsi que de grandes personnalités ont traversé les temps, mettant au point des techniques prêtes à faire bondir l’humanité dans un nouvel âge.

Pourtant, au lieu d’utiliser positivement ces découvertes, beaucoup ont voulu s’approprier le pouvoir désirant avant tout tirer profit de ce qu’il pouvait facilement lui offrir. La soif de l’or n’en finit plus  de séduire et le compte à rebours est lancé. Einstein en a souffert.

Il faut dire que l’Homo Sapiens consomme. D’années en années, il acquiert une suffisance qui le mènera tôt ou tard à sa perte. 200 000 ans, ce n’est pas long, mais le pire, c’est qu’en 60 ans, la Terre est devenue une véritable poubelle. L’homme consomme davantage et ne se pose pas de questions. Il s’inquiète vaguement pour ses descendants, sans plus. Il consomme toujours.

C’est ainsi que pour gagner toujours plus, il produit vite et mal. Il ne prend plus soin d’écouter la nature comme il le faisait à ses débuts. C’est alors  sans scrupule qu’il va sonder le coeur de Gaïa pour extraire sa substance, celle-là même qui met actuellement notre vie en danger.

Il ne se pose même pas la question de ce que va devenir notre espace vital. Il consomme toujours. Mais que va-t-il faire des déchets toxiques qu’il produit ? Sous la mer ? On a du mal, dans l’espace alors. Oui, mais regarde un peu à quoi il ressemble déjà.

 

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200 000 ans plus tard…

 

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Voici Gaïa à l’heure actuelle avec tous les déchets qu’on lui a mis en orbite. Réveille-toi Homo Sapiens ! Deviens le véritable homme sage qui traversera le temps sans chercher à lui nuire. Il y a 70 ans, tu as déclenché le compte à rebours, et à cause de cela, les éléments vont se déchaîner davantage pour signifier la détresse de Gaïa.

Ne détruis pas la nature, regarde comme tout est beau autour de toi. Ecoute le chant cosmique et ressens ses vibrations d’amour. Depuis que tu es là, tu n’as cessé de détruire le monde qui t’accueille. Il ne t’appartient même pas. Tu dois à présent réparer tes erreurs et accepter de partager ton savoir autrement que dans le profit d’argent. Je sais que cela sera dur pour toi mais tu n’as plus d’autres solutions, je puis te l’assurer.

Arrête-toi avant que tout s’arrête. Lâche tes billets de banque et serre  la vie de toutes tes forces contre ton coeur. Pense à cet équilibre si fragile qui fait la vie et qu’il faut préserver pour que jamais il ne disparaisse. La vie est si belle et nous avons tellement de chance de pouvoir vivre dans la maison de Gaïa.

Si tu n’écoutes pas cela, alors tu seras éprouvé davantage, les guerres seront sanglantes et interminables, l’air deviendra irrespirable, l’eau te submergera davantage jusqu’à ce que tu capitules risquant même de disparaître à tout jamais toi et ta descendance si précieuse.

 

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La vie est un joyau et tu n’en as pas conscience. La société actuelle a réussi à t’entraîner dans un monde factice qui t’a fait oublier. Tu n’écoutes plus le chant des oiseaux, tu jettes tes déchets par terre, tu pollues l’air que nous respirons tous et pourtant, tu n’as pas besoin de cela. Tu participes ainsi dans ton coin à la contamination progressive de l’ère du paraître, de la sur-consommation, de la corruption et des profits en tout genres.

Redeviens l’Être humain touché par la grâce des premiers temps, celui qui, avant de s’aventurer dans les profondes noirceurs, savait encore parler avec le monde qu’il avait momentanément quitté pour vivre son expérience matérielle.

Tu retourneras tôt ou tard dans la partie invisible de ce monde, et même si tu te dis qu’il n’y a rien après et que c’est pour cela que tu préfères brûler la chandelle par les deux bouts tant que tu es là, laisse quand-même une place au doute, on ne sait jamais.

À suivre…

34 commentaires sur “Terre, 200 000 ans pour tout foutre en l’air

  1. Coucou Katia. Je suis en repos et je fais une exception avec cette petite visite matinale. Mais je ne m’étendrai pas, j’ai lu attentivement et tu penses bien que ton « coup de gueule », je le soutiens à 100%. L’homme a toujours été assez con pour scier les branches sur lesquelles il était assis. Nous avons démoli la terre par notre inconstance, notre soif de progrès, du fric et j’en passe.
    Je sais qu’au fil des bouleversement que la planète a déjà connus l’homme a toujours réussi à survivre mais que ferons-nous quand nous n’aurons plus toutes ces beautés à admirer que la nature généreuse nous a confiées? Bises, profites bien de tes vacances et à lundi

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    1. Bonjour Marie !

      Merci pour ton commentaire. Nous sommes pour beaucoup en souffrance face aux beautés de la vie qui s’éteint peu à peu. Que ferons-nous sans oxygène, sans eau pure, sans fleurs ni animaux ? Je souffre !

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      1. Je souffre aussi et un peu plus chaque jour quand j’écoute les infos et tout ce qui continue à se préparer comme par exemple l’enfouissement des déchets nucléaires… jusqu’à quand seront-ils VRAIMENT enfouis sans danger pour la planète et ses habitants?

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      2. On est déjà tous pollués à l’extérieur comme à l’intérieur, donc, perdus pour perdus, je préfère choyer ma petite bulle d’oxygène, mon chat, les animaux et les êtres humains que je croise pour leur donner de la joie et des sourires en veux-tu en voilà. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est déjà cela. Ici, ils veulent créer un site d’enfouissement des déchets nucléaires. C’est affreux.

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  2. Coucou Katia,
    A l’échelle de la vie de la planète remise sur une année, l’homme apparaît le 31 décembre à 23h59. Il ne nous aura vraiment pas fallu beaucoup de temps pour faire de cette merveille une gigantesque poubelle (cela s’est précipité depuis même pas 200 ans) sans nous rendre compte qu’une fois tout détruit, nous ne pourrons que constater que l’argent ne se mange pas.
    Aucune autre espèce en dehors de la notre ne s’auto-détruit et ne détruit son environnement et les autres espèces comme nous le faisons, et ce, de multiples manières, la plupart du temps pour la richesse personnelle au détriment des autres.
    L’Humain est un être extrêmement superficiel, il pense « je » et rien ne changera dans cette façon de raisonner. Malheureusement je ne suis pas certaine qu’il parvienne un jour à penser « nous ».
    Dans une vie, on rencontre toutes sortes de personnes, des personnes qui se sentent concernées, profondément sincères, engagées, respectueuses, et d’autres qui ne vivent qu’autour de leur nombril, ne visant que leur petit intérêt, dans le mensonge, dans la haine, recherchant les manières de se faire valoir même au détriment d’autrui et… même parfois quand il n’y a rien a gagner si ce n’est une petite admiration même pas méritée.
    Alors comme le chantait Stéphan Eicheir dans « Déjeuner en paix », j’ai tristement réalisé que plus rien ne me surprend sur la nature humaine, enfin, dans ses sombres aspect, et que ceux qui parviennent à forcer mon admiration sont vraiment du domaine de l’exceptionnel.
    Nous sommes arrivés, depuis quelques années, à consommer plus que la terre ne peut produire, nous allons sous peu manquer d’eau, nous sommes entrés dans la sixième extinction de masse des espèces… alors même étant d’un tempérament optimiste, je crains que nous soyons mal barrés ;-(
    Bises et bonne journée tout de même 😉

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    1. Pascale, j’adore ton commentaire. Bravo à toi pour ce partage d’idées que je partage aussi. Je souffre de plus en plus de cet isolement qui fait plus de moi une empêcheuse de tourner en rond qu’une pépée qui profite parce que c’est comme cela et pas autrement. Mais je ne lâche jamais l’affaire. Entre les animaux et l’intérêt pour la protection de l’environnement, je ne baisse pas les bras. Jusqu’au bout je garderai le bras levé, parce que je suis simplement de passage ici et que je veux laisser ma place la plus propre possible pour la laisser aux autres. Selon certains scientifiques dont je ne me rappelle plus les noms, les 100 ans à venir vont voir arriver le grand déclin de l’humanité. C’est pour cela que les richissimes hommes d’affaire comme Elon Musk cherchent à tout pris à se barrer sur d’autres planètes. Et nous alors ? Pitoyable.

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  3. Katia, ce que je vais te dire va peut être te sembler violent, mais j’espère que l’espèce humaine va s’éteindre et pourtant, j’ai des enfants et des petits enfants (ce n’était pas un cadeau de leur donner la vie, si j’avais su il y a 35 ans…). J’aimerai que toute notre pollution rende les hommes et femmes stériles. Ainsi en 100 ans nous aurions disparu pour laisser la planète se régénérer et sans souffrance car je ne souhaite vraiment pas qu’un gros virus sortent par exemple de la forêt Amazonienne a force d’y plonger de plus en plus profondément pour produire du soja et de l’huile de palme, car en général, ce genre de virus est assez méchant, et avec la mondialisation, cela pourrait arriver très très vite. Pas plus que je ne souhaite qu’un Trump et Kim Jong-un ne nous fasse péter leurs bombes et eux sont totalement frappés l’un comme l’autre.
    Quant à aller sur d’autres planètes, ah non alors, j’espère que cela ne sera jamais réalisable ! Nous en avons pourri une de merveilleuse, nous allons aller faire cela ailleurs ? Notre objectif humain est donc de tout bousiller ????
    Notre planète à traversé des périodes ou presque toutes vies avait disparu, mais elle sait revenir, retrouver sa force… Elle n’a pas besoin de nous, mais nous, humains, nous n’avons pas compris que nous avons besoin d’elle.
    Mais tout cela est compliqué, en occident, nous avons aussi déforesté, nous avons construit des usines, nous sommes dans le consumérisme forcené, mais nous blâmons ceux qui à l’autre bout de la planète ne font des choses que nous condamnons, eux juste pour se nourrir et survivre… « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais », ah là, nous sommes aussi très forts !
    Le retour en arrière est-il encore possible, je ne sais pas…
    J’essaie de mon côté de laisser le plus petit impacte écologique possible dans cette existence occidentale (pas de diesel, pas de viande, je fabrique ma lessive, j’utilise des brosses à dents en bambou, les rasoirs jetables, couverts en plastiques… ne rentrent pas dans la maison, je chauffe au minimum pour ne pas geler sur place, jamais je ne jette de la nourriture, je donne ce dont je ne me sers pas ou plus, je ne surconsomme pas, dans le jardin je ne mets que des plantes et fleurs qui ne demandent que très peu d’eau et tant pis s’il est moins fleuri que celui de mon voisin… mais je sais que malgré ces petits gestes, je suis malheureusement encore beaucoup trop destructrice. Pas si facile d’accepter de tout lâcher… de me libérer des prisons dans lesquelles je ne sais pas comment je survivrai et dont nous sommes devenus dépendants. Nous sommes des êtres captifs au plus fort de ce que cela signifie, tout en affirmant être libres, c’est amusant. tristement amusant ;-(
    Oui, comme tu dis, pitoyable !

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  4. Je viens de lire une de tes réponses concernant les déchets nucléaires.
    Maintenant, ils sont là ces déchets, nous ne savons pas les « nettoyer » et il faut bien les mettre quelque part. On a aussi envisagé une autre planète comme par exemple la Lune pour aller les y déposer d’ailleurs…
    Alors on en fait quoi à présent ? On les produit, on les utilise tous les jours mais personne ne veut de site d’enfouissement. On est spéciaux tout de même.
    Les chinois ont envahi le Tibet, et ils vont déposer leurs déchets sur les plateaux Tibétains sur l’Himalaya, là ou se trouvent les plus grand fleuves qui alimentent la planète en eau douce, trop bien !!!!! On profite du nucléaire, mais on ne veut pas assumer sa merde, on veut la refiler à ceux qui n’ont pas de centrale et pas d’électricité ou si peu. En fait, on produit un truc bien pourri, on va le refiler aux autres, comme avec le sang contaminé HIV envoyé en Afrique il y a quelques années en quelque sorte.
    Et puis après ça, quand on veut faire des parcs d’énergie renouvelable, les gens se liguent pour que cela ne se fasse pas… chez eux !
    Franchement, j’ai le sentiment que je ne comprends rien à rien…

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    1. Très bonne réflexion. Le nucléaire est une énergie fossile que l’être humain ne sait absolument pas maitriser, c’était donc la dernière chose à faire que de s’y intéresser. Beaucoup de choses fonctionnent à l’énergie nucléaire, même les voiture électriques soit disant silencieuses et non polluantes. Mais qu’utilisent-elles au départ pour fonctionner ? De l’électricité, donc du nucléaire. Le serpent se mord la queue dans tous les sens. Alors enfouissement, oui, c’est obligatoire maintenant que tout cela est mis en branle, mais cherchons des endroits moins peuplés sur la planète. Ceci dit, je ne pense pas que Poutine, par exemple, se laissera emmerder par nos états d’âme.

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    1. Re coucou,
      Ben je ne sais pas, chercher des endroits moins peuplés, cela revient à dire de bousiller ce qui ne l’est pas encore ou très peu, et continuer de refiler aux autres ce dont nous avons profité mais dont nous refusons les déchets. C’est un peu comme si ceux qui paient le ramassage des poubelles au nombre d’enlèvements allaient déposer leurs déchets dans la nature pour ne pas avoir à payer la note. Cela revient aussi à dire que parce que certains endroits sont moins peuplés, nous nous autorisons à aller leur enfouir nos déchets alors qu’eux n’en auront même pas eu le bénéfice et que par le fait que justement c’est moins peuplé et donc avec une nature plus préservée nous nous autorisons à aller détruire ce qui est encore assez sain ?
      Je ne sais pas où se trouve la solution… parce qu’il n’y en a peut-être pas ???

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      1. Oui, je suis entièrement d’accord avec toi, mais puisque nous vivons tous ensemble sur la même Terre, peut-être faudrait-il mettre en place un pot commun. Moi non plus je ne sais pas où se trouve la solution, et je pense que nous avons d’ailleurs scellé un avenir qui échappera totalement à notre contrôle. Avec mes grands-parents normands, nous vivions dans une chaumière sans aucun confort, la cabane au fond du jardin, on allait chercher l’eau à la rivière et on se lavait dans une bassine cachés derrière un paravent. Je partais avec mon grand-père pour aller faucher le foin, confortablement installée dans la charrette. J’ai adoré cette époque, et elle reste ancrée dans mon fort intérieur comme un joyau que j’emporterai avec moi quand je quitterai cette Terre que j’aime, qui est si belle et que je choie le plus possible par mes petites actions. Le nucléaire, je suis contre, mais tout est hors de notre contrôle, les grands lobbys nous tiennent par les c.

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      2. Hihihi, je ne sais pas où répondre à ton dernier commentaire : « Oui, je suis entièrement d’accord avec toi, mais puisque nous vivons tous ensemble sur la même Terre, peut-être faudrait-il mettre en place un pot commun. »
        Ben… j’en suis toujours au même point, attendre de ceux qui déjà n’ont pas grand chose – structures sociales, écoles, hôpitaux, entretien de routes, commerces… parce que justement vivent depuis toujours ou ont choisi de vivre dans des endroits les moins peuplés (Hautes-Alpes, Creuse, Lozère…) de récupérer nos déchets produits en grande quantité parce que justement très peuplé, c’est tout de même un peu raide.
        Après une période de 7 ans dans le fin fond du Gard, j’ai été dans l’obligation de revenir en ville pour encore une paire d’années, mais sincèrement, si je voyais qu’un site d’enfouissement de déchets nucléaires allait s’implanter sur les Causses, je trouverais cela réellement injuste.
        Certes les grands Lobbys nous tiennent, mais n’est ce pas nous qui en avons fait ce qu’ils sont devenus avec nos manières de consommer ? C’est la demande et la manière de consommer qui induit la production, pas le contraire 😉

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      3. Nous pourrions effectivement discuter longtemps autour de ce sujet. J’apprécie d’ailleurs beaucoup d’échanger avec toi qui es très engagée. J’apprécie et ce serait mieux de discuter en live. Pour faire une conclusion, il faut assumer, c’est tout. Et pour nous qui avons conscience des dangers de la sur consommation, tentons d’être le plus actifs possible pour prendre soin de chacun d’entre nous et de la planète.

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  5. Bonjour Katia , je ne peux que soutenir ton coup de gueule ! je ne vais pas répéter ce que tes amies ont si bien développé … j’ai une « espèce » qui s’appelle une voisine très caractéristique du monde des inconscients , bêtes, méchants et très polluants ! Il m’est difficile de lui faire entendre raison … Alors cette « espèce  » multipliée par des millions … 😦
    Ce n’est pas facile de compenser même si beaucoup de personnes font de bien beaux efforts ! Bisous ma belle , restons optimistes tout de même …

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    1. Salut ma Poupette !

      Ici ce sont les abords d’autoroutes qui sont envahis par les déchets que les chauffeurs de poids lourds, notamment, jettent à retours de bras par la fenêtre de leurs cabines. Sans compter sur les mégots balancés par les conducteurs. Sincèrement, j’étais mieux en Normandie, je faisais tout à pied ou à vélo, je cultivais mon micro lopin de terre et c’était propre. Même les touristes se prêtaient au respect de la gestion des déchets. Au Luxembourg, c’est nickel partout, mais c’est la sur consommation excessive des choses parce que c’est un pays très riche, donc super consommateur. Je reste optimiste, et les gamins que je côtoie tous les jours au collège entendent nos conseils et avertissement quant au gaspillage entre autres actions de respect de l’environnement.

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  6. Bonjour Katia,
    🌎🌍🌏Ton billet est magnifique, bravo ! 🌎🌍🌏
    Il dit noir sur blanc le mal qui ronge notre époque : le consumérisme fou. Mais aussi l’Humain, qui a perdu tout contact avec les éléments, avec la Terre, avec les animaux. Avec tout ce qui l’entoure, sauf lui-même. Pétri d’orgueil, il se pense devenu Dieu himself.
    Tu sais, je crois que même si ce type d’intervention ne touche qu’une seule personne au monde, alors c’est toujours ça de pris. Il faut persévérer auprès de nos enfants, de nos petits-enfants, de nos voisins, des inconnus, partout là où s’est possible ; même sur nos blogs, surtout sur nos blogs. 🌎🌍🌏
    De mon côté, étant grosse lectrice, j’essaie de sensibiliser mes semblables en publiant des chroniques sur des lectures qui aident à la prise de conscience, comme par exemple : Homo disparitus, l’essai d’Alan Weisman. C’est le genre de bouquin qui a le mérite d’analyser profondément les problèmes écologiques de toute nature, tout en les rendant très accessibles au grand public. De plus, c’est un livre qui, bien que très sombre, ne se prive pas de donner de l’espoir au lecteur.
    Il n’empêche qu’une question obsédante reste en suspens : l’Humain sera-t-il assez intelligent, assez bon, pour comprendre que son imprévoyance, et surtout, que son égoïsme signera sa propre disparition ? 🌎🌍🌏
    Chère Katia, je te fais des bisous et te souhaite un bon samedi, et un aussi un beau dimanche ❤️❤️❤️

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    1. Bonjour Marguerite !

      Je ne sais pas si mon billet est magnifique, en tout cas il m’est sorti droit du coeur parce que je me sens concernée par le devenir de chacun d’entre nous et de cette nature si belle. Je pense qu’à présent que nous avons mis en branle des actions brutales pour la planète, nous devons aller jusqu’au bout de notre récolte. Sinon, il faudrait arrêter tout leur fonctionnement du jour au lendemain. Plus de centrales nucléaires qui fonctionnent, plus de voitures en circulation, plus de cigarettes, plus de déforestations massives, plus de quoi encore ? Ah oui, plus de guerres, plus d’armes, plus de manipulations dangereuses au niveau chimique et bactériologique, plus d’expériences sur les animaux, etc, etc. Bref, un sacré programme qui serait mal vu par bon nombre d’entre nous. Je me rappelle encore qu’au mois de décembre, nous n’avions plus de chauffage, plus d’eau chaude, donc chauffage de l’eau, lavage dans la bassine et 12 degrés dans la maison. Si c’était maintenant, avec ce froid sibérien, il ferait 7-8 degrés.

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  7. Il est magnifique parce que sincère.
    C’est vrai que lorsqu’on examine la réalité du problème à la loupe, c’est frustrant, déprimant. Mais c’est ainsi. Il nous faut juste faire ce que l’on a à faire, du mieux qu’on peut, et prier (si l’on est croyant) mais en tout cas, garder foi en la nature humaine, qui peut être si belle, quand elle le veut.
    Bises, et haut les cœurs !

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    1. Oh, Marguerite, nous étions faites pour nous rencontrer sur la blogodphère. Je partage tes pensées du fond du coeur. J’ai une foi très profonde en la vie et en toutes ces choses qui peuvent arriver pour nous protéger et nous permettre de nous relever lorsque nous tombons. Merci pour ton gentil commentaire. ♥️

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  8. Salut,
    Univers, le bleu, le vert, le jaune, te vont si bien.
    Là, regarde bien cette eau , son flux et son reflux font entendre un doux chant apaisant et serein et dans ses flots file la vie.
    La haut, dans ce bleu dont seul l’œil peut apprécier le camaïeu de tonalités laisse courir des nuages blancs gris ou noirs, peu importe, ils sont la vie.
    Sous tes pieds, la tendreté d’une herbe, l’odeur d’une terre retournée dont les sillons luisent encore après le travail de l’homme, la douceur d’un sable réchauffé par cet astre solaire qui permet la vie.
    La vie, mot empreint de paix, de confiance, de patience, d’offrandes, tous destinés à l’homme.
    Mais….
    Vois dans cette eau les sacs plastiques qui font mourir les tortues de mer, sur cette terre vois les bombes, les boîtes rouillées, les papiers de tout genre, les animaux morts qui doucement se décomposent rejoignant ainsi le Grand Œuvre heureux de ne plus avoir à supporter ce que l’homme est capable de réduire à néant juste par un claquement de doigts, un irrespect total pour ces immenses cadeaux offerts par la vie.
    Après moi les mouches dira t’il d’un air dédaigneux, moi j’en ai rien à foutre de poluer l’air que tu respire par ma cigarette puis de poluer le sol par le mégot que je jette nonchalamment évitant adroitement les poubelles mises à disposition, t’as rien à me dire si je fous par terre la boîte ou le paquet ou la canette, je suis libre encore de faire ce que je veux.
    Car, moi j’ai fait des gosses bien en vie et… si je veux leur laisser un cimetière j’ai tous les droits non? Personne n’a à me dire ce que je dois faire ou pas moi j’suis un homme un vrai eu j’fais ce que je veux.
    La mer rien à foutre, les tortues rien à foutre, les bombes rien à foutre, moi je consomme et c’est la seule chose qui m’intéresse !
    Et oui l’homme, rien à foutre, t’as raison mais c’est bien là pollution qui te tueras car tu n’auras plus rien à respirer, la mal bouffe qui t’empoisonneras car tu n’auras plus que du L 456 ou 375 à mettre dans ton assiette, la nicotine, l’alcool, la dope, termineront tout ce que la vie voulait t’éviter, bravo, j’applaudis des deux, que dis-je des milliers de mains qui t’acclament en criant brava, bravo, bravissimo.
    Dis, ça ne te dérange pas si je l’aime la vie, ses couleurs, ses odeurs, ses bruits, si, ça te dérange, alors vois-tu moi aussi j’en ai rien à foutre.
    A plus.

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    1. Dan, je te remercie pour ton sublime commentaire. J’aime toujours autant ta poésie, ton imagination débordante et tes réflexions très profondes. Merci de les avoir partagées avec nous. Que dire de plus puisque tu as tout dit, sans juger pour autant ? J’adore le  » Rien à foutre !  » Hi ! Hi ! Bon dimanche à toi.

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  9. Je suis d’accord à cent pour cent avec ce que tu dis dans ce billet..
    Alors si tu veux, je me permets (bien qu’on ne se connaisse pas encore très bien) de te dire deux trois choses qui me tiennent à coeur. Je suis dans une démarche de déconsommation, et je me suis inscrite dans un groupe qui essaie de promouvoir le « zéro déchets ». je fais aussi partie de l’association colibris.
    Avec mon amie Olga, ma complice militante, nous achetons dans les commerces de proximité, qui acceptent de nous donner la nourriture dans nos propres contenants, nous allons dans les vracs pour tout ce qui est riz, pâtes, graines, céréales, biscuits etc. Nous achetons bio et local, nous fabriquons nous mêmes nos produits de nettoyage et de beauté, en utilisant les matériaux naturels, les huiles essentielles, le vinaigre, le citron, etc. Nous préférons les bocaux en verre, les boîtes en carton, le but est d’éradiquer le plastique parce qu’on va en crever de tout ce plastique. Nous fabriquons nos lingettes en tissus, tu vois des choses toutes simples.
    Nous roulons à vélo le plus possible, l’escalier plutôt que l’ascenseur, nous recyclons, simplifions notre environnement, trions, donnons, récupérons, achetons d’occasion sans acheter de choses superflues.
    Le but est d’essayer de polluer moins. Ce ne sont que des gouttes d’eau dans l’océan, mais nous y croyons: les gouttes d’eau font les grandes rivières…
    Dans le même temps, nous essayons de semer des graines de sobriété heureuse dans la tête des enfants, et des gens de notre entourage. Préférer l’eau et le jus d’orange à tous ces symboles de la surconsommation qui nous font horreur: coca, mcdo, etc…
    Alors il me semble que ton billet écologique magnifique vient en contradiction avec tes chroniques de mode et de cosmétique, mais évidemment ce n’est pas un jugement, ce n’est qu’une suggestion. Je crois que la futilité et la frivolité sont un peu de l’inconscience vu l’état de la planète. Nous avons trop sur-consommé pendant des années et l’amorce d’une déconsommation passe par la prise de conscience individuelle (parce que si on attend les politiques, on est morts.
    Je crois qu’il y a aussi tout pleins de plaisir qui font moins de mal à la planète, et tout aussi réjouissants pour le coeur et l’âme. Et attention, il ne s’agit pas non plus de vivre comme des moines…ni comme au moyen âge. mais de réduire les dépenses inutiles d’emballages et de produits.
    Gros bisous Miss. J’aime ton dynamisme et ta joie de vivre. J’espère que tu ne me tiendras pas rigueur d’avoir été sincère.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Bonjour Célestine ! Ton partage est intéressant. Je ne tiens rigueur de rien car chaque partage est précieux, même celui des moins éclairés. Nous avons besoin des uns et des autres pour avancer. Connais-tu Pascale Ménétrier-Delalandre ? Elle tient un magnifique blog de photo naturaliste. Si ce n’est pas le cas, va lui rendre visite, elle aussi pratique le recyclage à 100% et prépare ses ingrédient entre autres actions écologiques. Ses photos sont superbes.

      Sur le point des sujets de mon blog, comment aurais-je pu vous rencontrer, toutes et tous, aussi différents puissiez-vous être, si je ne partageais pas tous ces sujets ? Je suis ainsi ravie de partager avec de grands écolos, des demoiselles beaucoup plus connaisseuses que moi en matière de mode et de beauté, des photographes et des poètes talentueux que j’admire chaque jour, des personnes qui ont besoin d’amitié, même si elle demeure virtuelle. Je me fonds simplement dans le paysage pour être accessible. Enfin j’espère. Nous ne sommes pas futiles pour autant, mais c’est peut-être comme cela que débutent les grands rassemblements. Vive les ordinateurs alors, pas du tout écologiques, puisqu’ils consomment une énergie considérable dans les immenses hangars américains qui stockent toutes les informations qui circulent entre nous dans des gigantesques disques durs.

      Enfin, ma joie de vivre réside essentiellement dans le partage quotidien avec les personnes qui me permettent d’échanger car nous avons tous besoin de nous sentir important pour quelqu’un.

      Bonne journée à toi aussi Célestine. Demain, je vous parle d’incroyables pâtisseries. Grandes bises !

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      1. Oui, je n’ai pas parlé des moyens de communications merveilleux que sont les ordinateurs et les smartphones. Bien sûr ils polluent, mais je préfèrerais me passer de voiture, d’avion et de tout un tas d’autre chose avant de renoncer à cet outil-là.
        parce que le jour où on ne pleut plus échanger, tu as raison, on est morts.
        Cela dit, quels que soient les sujets que tu traites, tu aurais quand même des rencontres intéressantes. Car tu as un don du contact.
        Bisous et belle journée chère amie.
        Ton ouverture d’esprit me plaît.
        ¸¸.•*¨*• ☆

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